“Interview d’Emma Shaka sur Nostalagie Reunion”

Emma Shaka

Alors Emma Shaka, c’est une personne ou un groupe ?

Les deux. Pour les chansons, je suis auteur, compositeur et interprète. Sur scène, il y a le groupe. Je préfère parler de “famille” ou de “Emma et ses musiciens”, plutôt que de groupe, mais il n’y a pas dédoublement de personnalité. Emma Shaka, c’est bel et bien une seule et même personne (rires).

Quelles sont vos influences ?

Le groupe Heart avec les sœurs Wilson, Storm, un groupe de Folk black metal norvégien, AC/DC, Gossip ou Pink.

Et où vous situez-vous ? Rock, metal, hard rock ?

Metal, non, on n’est pas assez, disons, bruyants. Je dirais plutôt pop/rock. On est à la frontière entre le pop et le rock. On a aussi une bonne base américaine qui nous permet d’avoir des notes de folk et même parfois de funk.

Sur la scène musicale réunionnaise ne souffrez-vous pas d’un manque de visibilité pour une musique telle que la vôtre ?

En tout cas, il y a le public pour ce genre de musique. Il ne faut pas croire que sur l’île, il n’y a pas le public pour le rock. Nous en avons la preuve avec un festival comme les Rockréateurs, le festival rock pei qui s’est déroulé il y a une quinzaine de jours.

Et pourtant vous vous êtes installés en Chine…

(Elle coupe) Ce n’était pas pour nous produire. Nous avions fait plusieurs scène sur l’île et puis je suis partie en métropole, du côté de Lille et Nancy, pour ma formation professionnelle de professeur de chant. Il s’avère qu’on m’a proposé un poste à Pékin. On ne pouvait refuser. Alors avec James, mon guitariste, nous avons déménagé. Direction la Chine.

Et vous êtes restée trois ans et demi avec plusieurs scènes…

Exactement. Nous avons commencé à jouer pour nous. En étant professeur de chant et James, de son côté, professeur de guitare, on avait l’opportunité de jouer. On a rencontré un batteur français, puis un bassiste australien et on a fait notre bouillabaisse. ça a bien marché.

Puis le retour à La Réunion ?

Nous sommes revenus en 2009. J’avais dans les poches un album entier. J’ai profité de mes neuf mois de grossesse pour le peaufiner. J’avoue même que je voulais faire des chansons un peu douces, genre “je vais être maman ? et bien pas du tout. Quand on aime le rock, on ne peut faire que du rock.

Il faut à un moment ou un autre que le son monte…

Exactement. Ma voix porte naturellement. Je la respecte, je ne la travaille pas pour accentuer la portée.

Votre album “Who I Am”, sorti en 2012 est autoproduit. Pourquoi ?

Là aussi, c’est une envie de sortir seule, sans contrainte d’un label, cet album. Aujourd’hui avec les moyens de communication, avec Internet et les logiciels d’enregistrement que l’on peut avoir à disposition sans dépenser énormément d’argent, on peut enregistrer un album.

Et le titre ?

Qui je suis ? C’est une bonne question. Pour le moment, je suis une mère de famille d’un petit garçon, musicienne, chanteuse et qui aime le rock sur scène.

Du rock qui a eu les honneurs de plusieurs radios américaines ?

“Best Band of The Month of December”, puis nominée au titre de “Best Artist of the Year” sur Black Rose, une web radio du Michigan. L’album a été noté 5 étoiles sur 5 par une chroniqueuse influente de New York, une radio new-yorkaise a attrapé un coup de cœur pour le single et a mis ce titre en rotation, de même qu’un podcast du Minnesota. Bref l’année 2012 a été ponctuée de bonnes surprises venant des USA.

Vous n’avez pas envie de mettre une touche “créole” aussi bien dans les paroles ou votre musique ?

Je reste dans l’optique où j’ai envie de m’exprimer dans le rock. Chacun reste et suite son chemin musical. J’ai toujours voulu faire du rock, même quand j’ai commencé dans les bals de la Plaine-des-Cafres, je chantais du rock. Quand j’étais enfant, j’écoutais plus Nirvana que Danyèl Waro. Cela ne veut pas dire que je ne reconnais pas son talent.

Avec quel chanteur ou chanteuse réunionnais auriez-vous envie de faire un duo ?

Audrey Dardenne. C’est mon opposée au niveau des énergies dégagées. Des artistes comme Christine Salem ou Nathalie Natiembé m’intéressent aussi beaucoup.

Vos projets ?

Des concerts sur l’île comme aux Pot’irons en mai, peut-être une scène au Grand Boucan. J’avoue vouloir sortir de l’île pour me produire aux USA et en Europe et pourquoi pas retourner en Chine. Bouger, ce n’est pas le souci, mais il faut avoir tout de même les moyens. Pour le moment, on prépare un deuxième album qu’on a envie acoustique.

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“Interview d’Emma Shaka sur Nostalagie Reunion”

Emma Shaka

Alors Emma Shaka, c’est une personne ou un groupe ?

Les deux. Pour les chansons, je suis auteur, compositeur et interprète. Sur scène, il y a le groupe. Je préfère parler de “famille” ou de “Emma et ses musiciens”, plutôt que de groupe, mais il n’y a pas dédoublement de personnalité. Emma Shaka, c’est bel et bien une seule et même personne (rires).

Quelles sont vos influences ?

Le groupe Heart avec les sœurs Wilson, Storm, un groupe de Folk black metal norvégien, AC/DC, Gossip ou Pink.

Et où vous situez-vous ? Rock, metal, hard rock ?

Metal, non, on n’est pas assez, disons, bruyants. Je dirais plutôt pop/rock. On est à la frontière entre le pop et le rock. On a aussi une bonne base américaine qui nous permet d’avoir des notes de folk et même parfois de funk.

Sur la scène musicale réunionnaise ne souffrez-vous pas d’un manque de visibilité pour une musique telle que la vôtre ?

En tout cas, il y a le public pour ce genre de musique. Il ne faut pas croire que sur l’île, il n’y a pas le public pour le rock. Nous en avons la preuve avec un festival comme les Rockréateurs, le festival rock pei qui s’est déroulé il y a une quinzaine de jours.

Et pourtant vous vous êtes installés en Chine…

(Elle coupe) Ce n’était pas pour nous produire. Nous avions fait plusieurs scène sur l’île et puis je suis partie en métropole, du côté de Lille et Nancy, pour ma formation professionnelle de professeur de chant. Il s’avère qu’on m’a proposé un poste à Pékin. On ne pouvait refuser. Alors avec James, mon guitariste, nous avons déménagé. Direction la Chine.

Et vous êtes restée trois ans et demi avec plusieurs scènes…

Exactement. Nous avons commencé à jouer pour nous. En étant professeur de chant et James, de son côté, professeur de guitare, on avait l’opportunité de jouer. On a rencontré un batteur français, puis un bassiste australien et on a fait notre bouillabaisse. ça a bien marché.

Puis le retour à La Réunion ?

Nous sommes revenus en 2009. J’avais dans les poches un album entier. J’ai profité de mes neuf mois de grossesse pour le peaufiner. J’avoue même que je voulais faire des chansons un peu douces, genre “je vais être maman ? et bien pas du tout. Quand on aime le rock, on ne peut faire que du rock.

Il faut à un moment ou un autre que le son monte…

Exactement. Ma voix porte naturellement. Je la respecte, je ne la travaille pas pour accentuer la portée.

Votre album “Who I Am”, sorti en 2012 est autoproduit. Pourquoi ?

Là aussi, c’est une envie de sortir seule, sans contrainte d’un label, cet album. Aujourd’hui avec les moyens de communication, avec Internet et les logiciels d’enregistrement que l’on peut avoir à disposition sans dépenser énormément d’argent, on peut enregistrer un album.

Et le titre ?

Qui je suis ? C’est une bonne question. Pour le moment, je suis une mère de famille d’un petit garçon, musicienne, chanteuse et qui aime le rock sur scène.

Du rock qui a eu les honneurs de plusieurs radios américaines ?

“Best Band of The Month of December”, puis nominée au titre de “Best Artist of the Year” sur Black Rose, une web radio du Michigan. L’album a été noté 5 étoiles sur 5 par une chroniqueuse influente de New York, une radio new-yorkaise a attrapé un coup de cœur pour le single et a mis ce titre en rotation, de même qu’un podcast du Minnesota. Bref l’année 2012 a été ponctuée de bonnes surprises venant des USA.

Vous n’avez pas envie de mettre une touche “créole” aussi bien dans les paroles ou votre musique ?

Je reste dans l’optique où j’ai envie de m’exprimer dans le rock. Chacun reste et suite son chemin musical. J’ai toujours voulu faire du rock, même quand j’ai commencé dans les bals de la Plaine-des-Cafres, je chantais du rock. Quand j’étais enfant, j’écoutais plus Nirvana que Danyèl Waro. Cela ne veut pas dire que je ne reconnais pas son talent.

Avec quel chanteur ou chanteuse réunionnais auriez-vous envie de faire un duo ?

Audrey Dardenne. C’est mon opposée au niveau des énergies dégagées. Des artistes comme Christine Salem ou Nathalie Natiembé m’intéressent aussi beaucoup.

Vos projets ?

Des concerts sur l’île comme aux Pot’irons en mai, peut-être une scène au Grand Boucan. J’avoue vouloir sortir de l’île pour me produire aux USA et en Europe et pourquoi pas retourner en Chine. Bouger, ce n’est pas le souci, mais il faut avoir tout de même les moyens. Pour le moment, on prépare un deuxième album qu’on a envie acoustique.

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