Emma Shaka – La rockeuse séduit The Voice – TéléMag+

Elle est rousse, elle a une voix rauque et puissante, elle a séduit le jury de The Voice par son interprétation de “Purple Rain” de Prince. Après avoir parcouru le monde, Emma Shaka fera escale à Paris le temps de l’aventure… Mais avant cela, la jeune réunionnaise en a profité pour se confier à Télémag+.
De quelle ville de La Réunion êtes-vous originaire ?
Je suis une fille des hauts du Tampon, j’y ai passé toute mon enfance ainsi que mon adolescence et j’y vis encore ! Ma famille est originaire de Saint-Joseph, ma mamie vient de la Crête et mon grand-père maternel est originaire de La Rivière Saint-Louis. Je suis Réunionnaise à 100 % !
Pouvez-vous nous résumer votre parcours artistique depuis vos débuts ?
Un résumé va être difficile en quelques lignes… J’ai commencé à chanter vers l’âge de 7-8 ans, j’étais dans ma période Mariah Carey et Céline Dion à cette époque. À l’adolescence, j’ai découvert Nirvana et AC/DC, et j’ai eu mon premier groupe de Rock avec des amis du lycée Roland Garros. Après le Bac, je suis partie en métropole pour mes études et c’est là que tout a commencé sérieusement.
J’ai pu faire de belles rencontres qui m’ont permis de voyager, de partager ma musique et d’apprendre toujours plus sur moi-même.
Justement, quels ont été les rencontres et moments déterminants pour votre carrière ?
Les personnes qui m’ont aidée à avancer sont nombreuses, parfois une simple discussion peut changer le cours d’une vie. Je me souviendrais toujours d’un échange avec Davy Sicard lorsque j’avais 16 ans, il avait su me parler droit au coeur… J’ai eu aussi la chance de rencontrer Orlando, le frère de Dalida, pouvoir discuter avec lui c’était juste magique.
Je me souviens également d’une soirée avec Mickael Miro que l’on avait passée à discuter de musique.
Outre diverses scènes en métropole, dont les premières parties de Marc Lavoine ou encore de Zazie, vous avez également mené une carrière en Chine. Quel accueil y avez-vous reçu?
Excellent ! J’ai reçu un accueil vraiment des plus chaleureux de la part du public chinois, il adore tellement le Rock que c’était un truc de fou… J’ai eu la chance de jouer dans certaines des plus belles salles de concerts à Pékin… En Chine rien n’est impossible, par contre tout est improbable.
Puis vinrent New-York, la Grande-Bretagne, l’Australie… Vous avez parcouru le monde, et pourtant vous restez encore très peu connue sur votre île natale. Comment cela se fait-il ?
Question délicate… J’étais surtout revenue pour ma famille car ça faisait presque 10 ans que j’étais partie, et aussi pour me ressourcer et mettre au monde mon petit garçon. Puis la musique m’a rattrapée, je me suis remise à composer et à écrire dans le but de sortir un album cette fois… Sans que je comprenne vraiment pourquoi, le Rock peine à se faire une place aux yeux des programmateurs des salles de concert, des radios et des médias locaux en général. C’est peut-être un peu aussi pour ça que je reste discrète sur mon île, nul n’est prophète dans son pays après tout. Mais discrète ne veut pas dire seule. J’ai un public très impliqué et des fans qui sont capables de déplacer des montagnes. C’est grâce à eux, si j’ai pu aller en métropole avec mes musiciens pour participer au plus gros tremplin web de France le “Zic Me Up Tour”.
Pourquoi avoir choisi de participer à The Voice ?
C’est eux qui m’ont proposé de faire l’émission et qui sont venus me chercher. Lorsque je suis arrivée en finale nationale du Zic Me Up, il y avait dans le jury des personnalités très importantes du milieu du disque français, et c’est là que j’ai été repérée par l’équipe de “The Voice“. Et ça, je le dois uniquement à mes fans réunionnais qui s’étaient alors tous cotisés
pour financer les billets d’avion, car toutes nos demandes de subventions avaient été refusées. Sans eux je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Je leur dois tout ce qui m’arrive en ce
moment. Mille mercis.
Comment se sont passées les sélections ?
Très bien, j’ai passé les premières sélections par Skype depuis chez moi, et après j’ai dû venir sur Paris pour la suite des présélections.
On était plus de 8 000 candidats et je suis déjà très heureuse d’être arrivée jusque-là. C’est une chance énorme de pouvoir chanter devant Garou, Mika, Florent Pagny et Jenifer. C’est le genre de chose qui n’arrive qu’une fois dans une vie, alors je savoure chaque instant et j’essaie d’apprendre au maximum… C’est tout simplement génial ce que je vis en ce moment.
Qu’avez-vous ressenti lorsque le fauteuil s’est retourné ?
Quand Jenifer a buzzé, j’étais tellement étonnée et émue que j’en ai eu les larmes aux yeux. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti à ce moment-là… Mon challenge c’était que Jenifer se retourne, c’est vraiment une artiste que j’adore, qui a une vraie sensibilité, ce qui est rare dans ce milieu.
Jenifer, votre coach, est quand même assez éloignée de votre univers musical…
Jenifer en live c’est une nana qui envoie du Rock ! J’ai grandi dans la même génération qu’elle et je pense qu’on a beaucoup de points en commun, même si ses albums ont clairement un côté plus “Pop”.

Comment se passent les répétitions ?
Vraiment super bien. Il y a des musiciens de malade ! L’ambiance est vraiment bon enfant malgré tout le stress de l’enjeu. Jenifer est très généreuse et ses conseils valent de l’or. J’espère
continuer l’aventure le plus longtemps possible pour en apprendre davantage.
Comment envisagez-vous “l’après The Voice” ?
Il va falloir que l’on se revoit pour en discuter, l’émission ne fait que commencer. Pour l’instant, je profite au maximum de mon temps sur Paris pour créer de nouvelles amitiés musicales.
Quels sont vos projets ?
Il y en a tellement si vous saviez… Un deuxième album en préparation, des tournées hors du département, faire connaître ma musique à un public encore plus large…
Le mot de la fin ?
BIG UP à toutes les personnes qui me soutiennent depuis le début. Je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir, merci de me soutenir comme vous le faites… Mi di merci tout ban dalon zot y aim a moin et moin lé fier det dan zot ker… mi sa essay met La Reunion en ler alors comme di nout rockeur péi “rest la Maloya rest la Maloya”.

Emma Shaka – La rockeuse séduit The Voice – TéléMag+

Elle est rousse, elle a une voix rauque et puissante, elle a séduit le jury de The Voice par son interprétation de “Purple Rain” de Prince. Après avoir parcouru le monde, Emma Shaka fera escale à Paris le temps de l’aventure… Mais avant cela, la jeune réunionnaise en a profité pour se confier à Télémag+.
De quelle ville de La Réunion êtes-vous originaire ?
Je suis une fille des hauts du Tampon, j’y ai passé toute mon enfance ainsi que mon adolescence et j’y vis encore ! Ma famille est originaire de Saint-Joseph, ma mamie vient de la Crête et mon grand-père maternel est originaire de La Rivière Saint-Louis. Je suis Réunionnaise à 100 % !
Pouvez-vous nous résumer votre parcours artistique depuis vos débuts ?
Un résumé va être difficile en quelques lignes… J’ai commencé à chanter vers l’âge de 7-8 ans, j’étais dans ma période Mariah Carey et Céline Dion à cette époque. À l’adolescence, j’ai découvert Nirvana et AC/DC, et j’ai eu mon premier groupe de Rock avec des amis du lycée Roland Garros. Après le Bac, je suis partie en métropole pour mes études et c’est là que tout a commencé sérieusement.
J’ai pu faire de belles rencontres qui m’ont permis de voyager, de partager ma musique et d’apprendre toujours plus sur moi-même.
Justement, quels ont été les rencontres et moments déterminants pour votre carrière ?
Les personnes qui m’ont aidée à avancer sont nombreuses, parfois une simple discussion peut changer le cours d’une vie. Je me souviendrais toujours d’un échange avec Davy Sicard lorsque j’avais 16 ans, il avait su me parler droit au coeur… J’ai eu aussi la chance de rencontrer Orlando, le frère de Dalida, pouvoir discuter avec lui c’était juste magique.
Je me souviens également d’une soirée avec Mickael Miro que l’on avait passée à discuter de musique.
Outre diverses scènes en métropole, dont les premières parties de Marc Lavoine ou encore de Zazie, vous avez également mené une carrière en Chine. Quel accueil y avez-vous reçu?
Excellent ! J’ai reçu un accueil vraiment des plus chaleureux de la part du public chinois, il adore tellement le Rock que c’était un truc de fou… J’ai eu la chance de jouer dans certaines des plus belles salles de concerts à Pékin… En Chine rien n’est impossible, par contre tout est improbable.
Puis vinrent New-York, la Grande-Bretagne, l’Australie… Vous avez parcouru le monde, et pourtant vous restez encore très peu connue sur votre île natale. Comment cela se fait-il ?
Question délicate… J’étais surtout revenue pour ma famille car ça faisait presque 10 ans que j’étais partie, et aussi pour me ressourcer et mettre au monde mon petit garçon. Puis la musique m’a rattrapée, je me suis remise à composer et à écrire dans le but de sortir un album cette fois… Sans que je comprenne vraiment pourquoi, le Rock peine à se faire une place aux yeux des programmateurs des salles de concert, des radios et des médias locaux en général. C’est peut-être un peu aussi pour ça que je reste discrète sur mon île, nul n’est prophète dans son pays après tout. Mais discrète ne veut pas dire seule. J’ai un public très impliqué et des fans qui sont capables de déplacer des montagnes. C’est grâce à eux, si j’ai pu aller en métropole avec mes musiciens pour participer au plus gros tremplin web de France le “Zic Me Up Tour”.
Pourquoi avoir choisi de participer à The Voice ?
C’est eux qui m’ont proposé de faire l’émission et qui sont venus me chercher. Lorsque je suis arrivée en finale nationale du Zic Me Up, il y avait dans le jury des personnalités très importantes du milieu du disque français, et c’est là que j’ai été repérée par l’équipe de “The Voice“. Et ça, je le dois uniquement à mes fans réunionnais qui s’étaient alors tous cotisés
pour financer les billets d’avion, car toutes nos demandes de subventions avaient été refusées. Sans eux je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Je leur dois tout ce qui m’arrive en ce
moment. Mille mercis.
Comment se sont passées les sélections ?
Très bien, j’ai passé les premières sélections par Skype depuis chez moi, et après j’ai dû venir sur Paris pour la suite des présélections.
On était plus de 8 000 candidats et je suis déjà très heureuse d’être arrivée jusque-là. C’est une chance énorme de pouvoir chanter devant Garou, Mika, Florent Pagny et Jenifer. C’est le genre de chose qui n’arrive qu’une fois dans une vie, alors je savoure chaque instant et j’essaie d’apprendre au maximum… C’est tout simplement génial ce que je vis en ce moment.
Qu’avez-vous ressenti lorsque le fauteuil s’est retourné ?
Quand Jenifer a buzzé, j’étais tellement étonnée et émue que j’en ai eu les larmes aux yeux. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti à ce moment-là… Mon challenge c’était que Jenifer se retourne, c’est vraiment une artiste que j’adore, qui a une vraie sensibilité, ce qui est rare dans ce milieu.
Jenifer, votre coach, est quand même assez éloignée de votre univers musical…
Jenifer en live c’est une nana qui envoie du Rock ! J’ai grandi dans la même génération qu’elle et je pense qu’on a beaucoup de points en commun, même si ses albums ont clairement un côté plus “Pop”.

Comment se passent les répétitions ?
Vraiment super bien. Il y a des musiciens de malade ! L’ambiance est vraiment bon enfant malgré tout le stress de l’enjeu. Jenifer est très généreuse et ses conseils valent de l’or. J’espère
continuer l’aventure le plus longtemps possible pour en apprendre davantage.
Comment envisagez-vous “l’après The Voice” ?
Il va falloir que l’on se revoit pour en discuter, l’émission ne fait que commencer. Pour l’instant, je profite au maximum de mon temps sur Paris pour créer de nouvelles amitiés musicales.
Quels sont vos projets ?
Il y en a tellement si vous saviez… Un deuxième album en préparation, des tournées hors du département, faire connaître ma musique à un public encore plus large…
Le mot de la fin ?
BIG UP à toutes les personnes qui me soutiennent depuis le début. Je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir, merci de me soutenir comme vous le faites… Mi di merci tout ban dalon zot y aim a moin et moin lé fier det dan zot ker… mi sa essay met La Reunion en ler alors comme di nout rockeur péi “rest la Maloya rest la Maloya”.

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